Balade en foret [Libre a tous]

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Bien installée sur la branche d'un arbre, un petit panier contenant plusieurs herbes médicinale, Mitsuyo contemplait le ciel, perdue dans ses pensées. Les choses semblaient sur le point de changer, trop rapidement a son gout; Orochimaru étant visiblement de retour et pret a l'action, la situation d'Oto s'améliorerait surement mais a quel prix? Bien qu'admirative face a son sensei, sa position dans les forces personnelles du shinobi de légende faisait en sorte qu'elle était bien au courant sur les actions peu recommandable de l'Inekage. Elle avait meme contribuée pour plusieurs de ces atrocitée depuis qu'elle devint son élève. Que devait-elle faire? Reprendre sa place aux cotés de son sensei et faire comme s'il n'était jamais parti avec ce Uchiha, ou bien simplement se séparer de cet homme, continuer sa vie en tant que simple chuunin du village caché du son? *Je ne pense pas qu'il me laissera partir sans rien tenter...il ne m'a pas tuée et je porte le sceau du Paradis...il a surement des plans pour moi..*, se dit la jeune kunoichi. Une partie d'elle était réconfortée a cette pensée; étant la derniere, a sa connaissance, des "forces spéciales" elle lui serait surement utile et il reprendrait ses lecons comme avant son départ. Mais au fond d'elle, la vipère savait trop bien que son sensei n'hésiterait pas a l'utiliser, la pousser dans de plus sombre recoins de son etre encore. Cela l'effrayait beaucoup plus qu'etre rejetée...

Un craquement inquietant la sortie de ses pensées. Comment avait-elle pu etre aussi négligeante; d'une vivacité déconcertante, elle se laissa tomber de la branche et atterie, kunai a la main, prete a réagir a une attaque quelconque. Dans la direction du craquement, les buissons bougèrent et, alors qu'elle se positionnait pour frapper, un sanglier en sortit, avancant paresseusement reniflant le sol. Baissant son arme, Mitsuyo ne put s'empecher de sourire; l'animal l'avait prise par surprise, chose difficile a accomplir. La vipère décida qu'elle devait se détendre et apprécier cette magnifique journée; le retour de son mentor l'avait rendue assez nerveuse et soucieuse. Comme elle ne pouvait rien n'y changer, pourquoi s'en soucier. Finalement de nouveau détendue, la kunoichi se remit a la recherche des herbes qui lui manquait; ses pillules du soldat personnelle necessitait les racine d'une plante dont la saison approchait de sa fin. Elle devrait meme se rendre plus profondement dans la foret; elle ne voulait pas revenir au village caché du son trop tard dans la nuit.

C'est en chantonnant un air venant de son village natale qu'elle se remit donc en route. Mitsuyo adorait cette foret durant cette saison; les aromes des nombreuses fleure, la vie qui fourmillait autour d'elle et l'ambiance qui regnait dans cette endroit, si acceuillante. De plus, la vipère trouvant un petit bosquet des plantes manquante, se qui la fit presque sautiller de joie. Alors qu'elle déposait délicatement les dernieres racines dans son panier, Mitsuyo se tendit. Elle avait percue une présence, autre qu'animal cette fois. Se sentant observée, elle ne prit pas de chance et, remettant ses mains dans ses manches, effectua le mudra du serpent, activant Hebi Shiryoku, les sens du serpents, afin d'etre certaine qu'elle n'imaginait rien. Sa langue s'amincit et se fourcha, devenant identique a celle des serpents qu'elle affectionne. La technique activée, sa vue changa; la vipère ne pouvait plus distinguer les détails, faiblesse de sa technique, mais les odeurs, les variations dans l'air et bien plus, tout lui parvenait parfaitement. Quelqu'un se trouvait bel et bien dans les parages, mais la disposition des arbres et leur proximités dans cette partie de la foret faisait qu'elle se trouvait dans un couloir de vent naturel, ce qui affaiblissait grandement sa technique dans la situation actuelle. De plus, le vent dispersait trop les odeurs autour d'elle donc elle ignorait combien de personne se trouvait autour d'elle. Restant calme, elle fit mine de faire un inventaire rapide de se qui se trouvait dans son panier

"Montrez vous, qui que vous soyez. Je ne désire pas la confrontation et je n'ai aucun objet de valeur sur moi en se moment..."